Passy est
une commune de France située dans le département de la Haute-Savoie et la
région Rhône-Alpes.
Géographie
Sur la commune de Passy se situent
l'agglomération du plateau d'Assy, celle de Chedde et pour partie celle du
Fayet. On y trouve également la station de sports d'hiver de Plaine Joux et,
dans la vallée, les lacs de la Cavetaz (prononcer "Cavette").
Communes limitrophes :
Saint-Gervais-les-Bains, Servoz, Domancy et Sallanches.
Situé sous la chaîne des Fiz et les
aiguilles de Warens (ou de Varan), Passy compte sur son territoire le désert
de Platé où l'on trouve, sur de vastes étendues, des lapiaz caractéristiques
d'un relief karstique. Les surface de roches calcaires sont profondément
errodées par les eaux qui s'infiltrent, forment des crevasses et parfois
même des gouffres. Les eaux circulent sous terre et ressortent sous forme de
résurgences à la périphérie du plateau. Cette action souterraine n'est pas
étrangère aux éboulements catastrophiques de la falaise, en 1751 au
Dérochoir (ainsi nommé depuis cet événement), en 1925 aux aiguilles de
Warens et en 1970 au roc des Fiz.
La plaine-Joux constitue une plate-forme
facilement accessible pour le départ des parapentes qui peuvent profiter des
courants chauds ascendants et disposent de l'ancien terrain d'aviation pour
atterrir dans la plaine.
Dans une zone proche de la commune de
Sallanches, les lacs de la Cavetaz et les lacs de Passy forment un ensemble
appelé "Mont-Blanc plage" où peuvent être pratiqués le camping, la baignade
et le nautisme. Ces lacs sont apparus respectivement à la fin du XIXè avec
la construction de la voie ferrée et dans les années 1970 avec la
construction de l'autoroute. En effet, c'est l'extraction des graviers
nécessaires à la constitution des remblais de ces deux ouvrages d'art qui
est à l'origine de ces excavations remplies d'eau de façon naturelle.
Histoire
La pureté de l'air et surtout
l'exposition en plein sud face au massif du Mont-Blanc ont fait de Passy, et
plus précisément du plateau d'Assy, un site privilégié pour l'édification de
très grands sanatoriums à partir des années 1920, pour le séjour des malades
atteints de tuberculose. Le premier bâtiment est construit à Praz-Coutant et
ouvre ses portes en 1924. D'autres suivront, dessinés par l'architecte Henry
Jacques Le Même : sanatorium du Roc des Fiz (1929), de Guébriant (1932),
sanatorium Martel de Jonville (1935). L'utilisation des antibiotiques et le
recul de la maladie ont entraîné le déclin de ces établissements qui ont
compté jusqu'à 2000 lits au total et sont devenus sur-dimensionnés. Grâce à
une diversification des offres de soin par rapport à leur vocation initiale,
ils ont pu être transformés en maisons de convalescence ou de rééducation
fonctionnelle, ou même en centres de vacances. |